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Aime​-​moi

by LEAU

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1.
Aime-Moi 03:20
Là où en est notre histoire, on doit franchir le cap, ne pas se voiler la face, dans de mièvres ébats. Aime-moi. Le temps est rude il assassine dans le dos les passions héroïnes. On va le prendre à bras le corps, lui signifier tous nos désaccords. Aime-moi. Au grès des saisons, nous renaîtrons au printemps éternel tant qu’il dure. On sait la vérité des ans et celle des habitudes. Alors aime-moi dans les moindres détails, sous les apparences, avec mes errances. Aime-moi avec mes nuances et toutes mes différences. Notre histoire est belle, ne porte pas sur l’éphémère. On va franchir le cap, ne pas céder aux artifices. On a compris les addictions des amours aux hormones et puis rien. On ne va pas se laisser faire comme ces vedettes aux alouettes. Aime-moi. On les a vus se déchirer, se trouver dos à dos, devenir étrangers, éprouver de la pitié. Aime-moi si tu l’oses.
2.
Les flammes lèchent le mur de pierre: un goût amer de rancœur maligne. La bise vacille si douce si légère, affaiblie elle en est digne. Admire autant cette utopie. A braver mes éléments, belle elle est grandie. Dresseuse de caïmans, elle drague pourtant un morse. Code sans testament, le feu bombe le torse. Les fenêtres partout fissurent, laissent perler de blêmes effluves. La fuite ou la brisure? L’en avant sans doute asphyxiera son doute.
3.
La pâleur de ton sourire me fait t’aimer sous d’autres draps. La froideur de tes soupirs m’éloigne toujours un peu de toi. Pourquoi s’aimer sur les orties et dans l’eau froide qui nous gèle? Pourquoi s’ignorer sous la pluie et se retrouver sous la grêle? Je me souviens de ta peau de lait et du soleil têtu qui la caressait. Je me souviens. Nous étions lovés. Je me souviens que je t’aimais. Si jamais tu me le demandais, oui encore je sauterai de cette falaise escarpée où tu aimais tant m’amener. Je me baignerai nu même en enfer s’il fallait que je te récupère. Je gravirai tous les sommets si je pouvais te retrouver. Laisse la chance à nos peaux. Laisse les encore se frôler. Laisse les rires des enfants inonder encore ce moment. Je ravalerai toute ma fierté pour enfin oser regarder la vérité. Je la connais: dans tes grands yeux je l’ai trouvée.
4.
Dao Cheng 03:12
Ce sourire édenté, agrafé tel une demi-lune sur un visage buriné par les séismes du temps, m’est apparu dans la lucarne, d’une porte en tissu. Elle fut l’hôtesse dévouée, de ces grandioses contrées. Ils m’offrirent tant et plus. Je n’avais rien en retour, seule une joie figée et la différence de mes traits. Si loin des villes, du vacarme, des mirages. Les voix basses des bonzes ont rythmé tous mes songes. J’ai goûté un instant aux vertiges des cimes, baladé mon visage, à leurs yeux, un message.
5.
Je navigue en solitaire, à l’aveugle et loin des terres, à la recherche de la lumière, d’une clarté même éphémère. Tu es dans mes bras et le monde tourne autour de nous. J’ai essuyé quelques tempêtes qui m’ont éloignées de ma quête. Le Calypso s’est éclipsé. Aux seules étoiles pour avancer. Je vois en rêves l’île aux enfants, de celles qui brillent au firmament. J’ai mis le cap vers ses rivages. Toutes voiles aux vents à l’abordage ! Tu es dans mes bras et le monde tourne autour de nous. J’ai découvert l’île aux enfants!
6.
Le Pyjama 03:38
Accepte au moins cette danse, tant que je tiens encore debout car je sais à quoi tu penses. Tu vois bien, je remarque tout. Alors profitons de l’allégresse. Oublions les tracas et le reste. Allons tanguer sur la piste, sur un rock si tu veux même un twist. Des couples donnent la cadence. Regarde-les, ils sont comme nous à se risquer à cette danse. Oubliées les secondes, les comptes à rebours. Que tournoie ta robe dans les airs! Que nos pieds ne touchent enfin plus terre! Et figer ainsi le temps pour redevenir un enfant. Et si ça te dit par envie ou par dépit, rejoins moi dans mon antre ou sur mon ventre. Je te dirai les mots bleus, l'amour etcetera, si tu veux. Je te promets, j'enlèverai mon pyjama. Je changerai même tous les draps pour toi. On aura toute la nuit, pour emmêler nos corps, pour une belle tranche de vie, sans gênes et sans remords. Je suis retourné dans la nuit regarder voguer toutes ces lucioles. J’aurais préféré ton lit. Contre tes seins, quelle idée folle! Merci pour les rires et pour cette danse, pour l’oubli, l’abandon, sans méfiance. Je l’ai regardée s’évanouir. Elle n’était qu’un intense souvenir.
7.
Lorsque tu glisses, doucement tu t’immisces dans la tiédeur de mon sommeil. Tu veilles à réchauffer ce corps gelé qui attend que tu le dévores encore. Eclabousse-moi encore. Jouons un peu à la guerre. Blesse-moi avec ton corps. Tue-moi de cette manière. Lorsque tu me quittes que parfois tu m’évites, je traîne comme une âme en peine, vilaine. Cette solitude, certitude, tu deviens plus désirable, fatale. Lorsque tu m’aimes, tout un poème murmuré à mon oreille. Merveille que d’être là, tout contre toi qui me serre de plus en plus fort. J’adore! Si tu te tourmentes, triste tu hantes nos doux mots de tous ces maux, trop tôt. Alors je t’enlace. Alors je t’embrasse pour faire fuir toutes ces angoisses, poisse!
8.
A la folie 02:41
Attendre marée basse que les terres apparaissent. Et s’éloigner des glaces que la débâcle cesse. Il me faut retrouver le guet et traverser les rapides car j’ai vu dans tes yeux, le fiel, la colère et le feu. Mélodie d’amertume, ritournelle infernale. Nous y laissons des plumes pour deux cœurs qui s’emballent. Nous avons laissé par lâcheté, l’étau se refermer, l’ivresse et la passion, verser nos vies vers la folie, plus du tout. Amour sois raisonnable. Ce tempo nous assomme. Bolide incontrôlable. Vogue le vaisseau fantôme. Ecrase un baiser sur mes lèvres et signe enfin la trêve. Je promets de guérir ta fièvre pourvu que l’on se relève. Je vais finir par trouver le guet dans ce flot d’amours chiennes. Cet amour passionné qui brûle et flirte avec la haine.
9.
J’écumerais toutes les mers. Je foulerais tous les sentiers. Pour sûr, je serais amer. Je ravalerais toute ma pitié. Ce doit être dur d’être dieu et de ne pas en douter. Nous ferions un grand feu. Autour une folle farandole. Je les regarderais dans les yeux et les bercerais de belles paroles. Nous serions tous d’accord. On corrigerait tous leurs écrits. J’y croirais de tout mon corps. Ils oublieraient tout leurs mépris. Autour de l’équateur, ils chanteraient tous ce bel hommage. A nouveau spectateur, je reviendrais dans mes nuages. C’était bien de voir dieu et de ne pas en douter!
10.
Mal de terre 04:00
Retrouvons-nous, ma concubine, dans ce désert, ce champs de ruines sans que du ciel des pluies acides n’érodent nos chairs nos peaux arides. Je t’enlacerai ô ma divine, non loin des odeurs bleues marines sans que les boues nauséabondes ne gâchent nos amours vagabondes. J’irai planter sur les collines des frangipaniers, fleurs de Chine. Pour que ces pétales de soleil réchauffent nos corps, nous émerveillent. J’ai mal à la terre. Que peux-tu y faire ? J’ai mal à la terre. Que veux-tu y faire ? Je soufflerai les vents d’antan, mistral et autres vents d’autan pour purifier le paysage et rendre hommage à ton visage. La terre a mal et agonise. Son crépuscule nous tétanise. Laissons nos corps s’évaporer dans ce décor, l’éternité.
11.
Le Chemin 03:46
J’ai bien tout acquis, tout pris, épris de la vie. J’ai bien entendu tout vu, tout retenu. Mais je ne suis plus saoul. Je peux m’enivrer de tout. J’ai bien tout écrit, merci! Même mes envies. J’ai bien apprécié l’été, l’oisiveté. Même si parfois j’enrage. Seul à seul avec mon orage. J’ai bien dévalé les vallées sans m’égarer. J’ai bien étouffé l’effet de mon reflet. Mais je ne suis plus saoul. Je peux m’enivrer de tout.
12.
Mar adentro 02:10
Frôlent les papillons: ondoyante lumière. Fiers se tiennent les soldats d’hier. Rougeoient les joues des amants épuisés. Et toi tu es là, allongé. S’envolent les sirènes du matin joyeux. Courre la libellule dans les fourrées. Ondule la neige sur les yeux peureux. Et toi tu es là, à me fixer. Crépite le désir au fond de l’abîme. Caresse la soie tombant sur tes seins. Chante le silence qui court sur tes reins. Toi plus rien ne t’anime.
13.
Verdon 09:54
Des cotons dans les vents ont embrumé ma vision, par ces jours de beau temps où s’attirent les amants. J’aime à flâner sur les rives du Verdon, quand fusent a l’unisson les hirondelles du printemps. C’est ici mon ami, que je viens sans soucis, purger mon esprit des chimères de ma vie. Les romarins des collines épicent l’atmosphère. Des clapots chaotiques font échos dans les airs. Nous plongeons dans ces eaux, horizons délétères, que des hommes habiles ont dompté par des pierres. Un crayon dans les mains, je caresse ce papier pour ne pas brusquer les mots comme jadis un été. Je les sens bouillonner dans ma tête en paquets. C’est bien ton mon Verdon, le seigneur des pensées.

about

C’est un premier album qui prend le temps, à coups de balades lancinantes, empruntes parfois de nostalgie, de se frayer un chemin vers des rives qu’on aimerait plus souvent explorées du côté de la chanson française. Des chansons que traversent des questions profondes, sur la difficulté d’aimer, d’aimer longtemps, de donner ou redonner, et d’avancer, toujours intensément. Des thèmes forcément déjà rebattus mais l’écriture ne cherche pas ici, et c’est heureux, à en faire des tonnes. Elle suggère, confronte, questionne parfois naïvement : « ce doit être dur d’être dieu et de ne pas en douter », sans jamais cesser de vouloir apaiser une douleur jaillissante sous chacune de ces fausses comptines qui tirent leur sincérité d’une fragilité assumée et portée haut. D’assonances ambitieuses : « l’en avant sans doute asphyxiera son doute », en constats philanthropes (Mal de Terre), ce premier album de LEAU progresse avec un rare détachement dans d’épaisses et efficaces volutes d’arpèges de guitares et de métallo-phones. L’album de LEAU en tout cas n’est jamais si limpide qu’on ne le croit.

credits

released March 15, 2011

Textes, musiques et chants de LEAU.
LEAU et Céline ont co-écrit: Mar adentro, Ta peau de lait, Jouons à la guerre.
Arrangements : LEAU et Lemoine.
Enregistrements : Lemoine.
Mixage/mastering : CancelN.
Photos : LEAU

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Travelling Music Toulouse, France

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